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La médecine nucléaire utilise des produits radioactifs, sous forme de médicaments dits radiopharmaceutiques. Le mot nucléaire ne doit en aucun cas vous effrayer, car la radioactivité utilisée a tout simplement pour origine le noyau de l’atome, constituant élémentaire de toute matière. Comme tout grand domaine médical, la médecine nucléaire a un double objectif :
En Côte d’Ivoire, la médecine nucléaire a été initiée par le Pr Achy O Bertin, sous la houlette de Feu le Professeur DJEDJE André Théodore.
- Un RPM est un médicament radioactif prescrit par le médecin nucléaire et qui a la propriété de se fixer sur l’organe ou le tissu à explorer au cours de l’examen.
- C’est ce produit radioactif qui a cette capacité fantastique d’émettre des rayonnements qui seront détectés sous forme d’images.
- Contrairement aux autres médicaments, le RPM ne peut pas être stocké car il se désintègre avec le temps, en perdant l’intensité de son énergie.
L’introduction de la Médecine Nucléaire en Côte d’Ivoire (CI) s’inscrit dans le cadre de la coopération avec les Nations Unies en matière de développement durable. Les échanges avec l’AIEA et l’Etat de CI démarrent par le premier Programme de Coopération Technique sur la création du service de référence de MN nommé IVC/6/002 en octobre 1992. Cet appui de l’AIEA se concrétise dès 1997 par la formation diplômante des 2 premiers médecins nucléaires, puis par l’équipement dudit service en gamma caméra simple tête, en intrants pour les scintigraphies planaires et en compteur gamma et intrants pour les dosages RIA des hormones et marqueurs tumoraux. Cette coopération avec l’AIEA a abouti à la construction et à l’équipement en 2012 du nouveau centre de Médecine Nucléaire érigé en Institut et fonctionnant depuis 2014. La coopération avec l’AIEA a continué jusqu’à ce jour, permettant d’aboutir en 2012 à des dons d’équipement à l’IMENA, dont la construction a été entièrement financée par l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 3 milliards de francs CFA.
Les bases du système réglementaire de radioprotection et de sûreté existent en Côte d’Ivoire depuis 1991 avec le décret n°91-654 du 9 octobre 1991 portant création de la sous-direction de la protection contre les rayonnements ionisants (SDPRI) du Laboratoire national de santé publique (LNSP). Puis, la loi cadre du nucléaire a été renforcée par la loi 2013-701 du 10 octobre 2013 relative à la sûreté et à la sécurité nucléaires et à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants, créant ainsi l'ARSN (Autorité de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires) par décret N°2014-361 du 12 juin 2014.
L'ARSN, a les moyens nécessaires pour superviser le travail de tout projet et assurer la sécurité tout au long du projet.
L’ARSN a ainsi délivré à l’IMENA depuis janvier 2020, l’autorisation de détention de sources radioactives pour des fins pacifiques et l’agrément de réalisation des activités hospitalières en médecine nucléaire.
Les atouts de l’IMENA
L’IMENA permet à la Côte d’Ivoire de faire valoir les atouts suivants :
- être le premier pays africain à disposer d’un bâtiment architectural avec tous les services de médecine nucléaire réunis, et fonctionnant comme un Etablissement Public National depuis son ouverture officielle en 2023.
- rehausser le plateau technique médical du pays. En effet, la scintigraphie en Médecine Nucléaire est la seule technique d’imagerie capable de suivre le métabolisme d’organes et de poser ainsi un diagnostic précoce ;
- être un soutien indispensable au CNRAO dans l’armement efficace contre les cancers, et pour les autres maladies chroniques qui sont en général un obstacle majeur au développement socioéconomique ;
- rentabiliser en termes d’économie de santé, en réduisant les centaines d’évacuations sanitaires annuelles et onéreuses, par manque de soins en médecine nucléaire ;
- être un tremplin pour les futurs projets innovateurs tels le projet d’investissement dans des équipements de pointe les plus récents, tels le DUO TEP-SCAN (PET-CT) - CYCLOTRON
Le Président et les membres du Conseil d’Orientation et de Surveillance sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition des autorités dont ils relèvent. Ils sont révoqués dans les mêmes conditions. En cas de vacance de siège par décès, démission, révocation d’un membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance, il est pourvu à son remplacement dans les mêmes conditions que celles de sa nomination. Les membres du Conseil d'Orientation et de Surveillance perçoivent une indemnité de session à l’occasion des réunions conformément à la réglementation en vigueur. Le Directeur de l’IMENA participe aux sessions du Conseil d'Orientation et de Surveillance en qualité de Secrétaire avec voix consultative. Le contrôleur budgétaire et l’agent comptable y participent avec voix consultative. Organisation de la Direction Générale de l’IMENA.
Le Directeur de l'IMENA est nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé de la Santé, après appel à candidature, pour une période de trois ans, renouvelable une fois. Il signe un contrat de performance de trois ans avec le Ministre chargé de la Santé.
Il assure l’administration et la direction générale de l’IMENA et en tient le Conseil d’Orientation et de Surveillance informé. Il représente l’établissement dans tous les actes de la vie civile et juridique.
Il veille à la préparation, au bon déroulement des séances du Conseil d’Orientation et de Surveillance et à l’exécution des recommandations issues des réunions précédentes. Il prépare et soumet au Conseil d’Orientation et de Surveillance le projet d’établissement hospitalier.
Il exerce son autorité sur l’ensemble du personnel, dans le respect des règles déontologiques et professionnelles qui s’imposent aux professions de santé.
Il est ordonnateur des dépenses et peul déléguer sa signature dans des conditions fixées par arrêté du Ministre chargé de la Santé.
CHU DE COCODY, Abidjan
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